Si elle vit en Alsace depuis quelques années, et que son père est alsacien, ne vous y trompez pas : Catherine est bretonne. Mais mariée à un Alsacien. Cette Bretagne, elle avoue, dans un léger soupir, qu’elle lui manque parfois. Surtout l’océan. « Le lac Achard, glisse-t-elle avec malice, ce n’est pas la mer. »
Bretonne (re)venue en Alsace pour les études, Catherine y est restée. Les études, c’est d’abord un IUT en logistique et transports, « un peu par hasard, pour faire des études courtes, et parce que j’aime organiser, gérer. » Pour l’organisation et la gestion, c’est réussi, pour les études courtes, c’est raté : Catherine a terminé avec un DESS, Bac +5 !
Chez Schaal depuis 7 ans, Catherine est depuis 6 ans maintenant responsable supply chain, en français : la logistique. A la tête d’une équipe de 23 personnes (hors intérimaires), elle s’occupe donc de tout ce qui entre et sort de chez Schaal. Avec un outil impressionnant, un joujou de 6.200 emplacements, le transstockeur. Installé depuis quelques années, cet équipement facilite la vie des collaborateurs. Grâce à l’informatique, il permet de fluidifier l’acheminement des produits entrants ou sortants. Les palettes y sont réceptionnées, physiquement et informatiquement, pour être ensuite dispatchées exactement dans les ateliers demandeurs. Toute l’équipe de la supply chain facilite ainsi le travail des autres services.
Ces 17 hommes et 6 femmes, « le métier est encore très masculin » sourit Catherine, travaillent aussi à faire sortir les produits manufacturés pour les envoyer chez les clients. « 80% des produits préparés partent dans la journée », confie-t-elle. Tout ça grâce notamment au fameux transstockeur. Qui est devenu plus qu’un outil, un véritable collègue de travail, mécanique, informatisé et articulé. Et l’humain dans tout ça ? Paradoxalement, l’arrivée des machines a renforcé l’impact des relations humaines dans l’équipe. « Les machines, ça peut tomber en panne. Alors, il faut que nous soyons tous formés, au moins sur les gestes les plus simples. Ça demande de la communication et de la confiance. J’ai la chance de travailler avec une équipe de personnes impliquées, et qui aiment le travail », confie Catherine, dont on sent immédiatement la fierté de pouvoir compter sur ses collègues. « Tiens, il y a quelques jours, un collègue est tombé malade, alors qu’il doit partir prochainement en congés. Il m’a proposé de reporter ses congés pour compenser. »
Hyperactive, Catherine continue d’organiser et de gérer à la maison. Où dans et autour de cette maison, achetée il y a douze ans et dont elle va bientôt conclure les travaux de rénovation. Ses hobbies à côté ? « Le sport, quel qu’il soit, pour me défouler. Et puis j’ai deux enfants : c’est un sacré hobby. ».Eclat de rire avant de confier que le repos, elle le trouve dans les séries TV et la lecture : mais attention, chassez le naturel… séries et romans policiers, « parce que j’ai besoin de voir la mise en place de l’action, et de comprendre. Mais une fois que j’ai compris qui a tué et pourquoi, ça m’intéresse déjà un peu moins. »
(Illustration : Catherine, toute petite à côté du désormais célèbre transstockeur)
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Le questionnaire de Schaal
Si le chocolat était un film ?
Intouchables, que j’adore. Et pour cette réplique d’Omar Sy, en particulier : « pas de bras, pas de chocolat », pour son humour et sa tendresse.
Si le chocolat était une chanson
La Femme Chocolat, d’Olivia Ruiz
Si le chocolat était un personnage
L’ourson guimauve. J’aime beaucoup en manger !
Quelles sont pour vous les valeurs singulières de Schaal ?
Avant tout, la bienveillance. Et le respect des collaborateurs. Ça m’a marqué en arrivant chez Schaal, tellement loin de ce que j’avais pu connaître auparavant. Et ce rapport aux autres, dans l’expérience professionnelle. Enfin, la valeur partage.