A la découverte de nos métiers. Episode 3 Anne, responsable RSE

« Pardon, c’est un peu le bazar sur mon bureau » s’excuse-t-elle dans un sourire. Anne sait de quoi elle parle, puisqu’elle est responsable RSE de l’entreprise depuis un peu moins d’un an, et son arrivée chez Schaal. D’origine nantaise, Anne est arrivée en Alsace en 2018, après notamment deux années passées aux Pays Bas. « Un pays où j’ai pu vivre différentes expériences très enrichissantes, tant dans le bénévolat que dans des structures européennes », acquiesce-t-elle.

Avant d’arriver chez Schaal, Anne a eu un parcours de responsable environnement dans différentes structures ou entreprises. « Mais ici, avec cette notion du RSE, ça me permet d’aller encore plus loin, et de m’intéresser autant à l’environnement qu’aux conditions de travail, à la santé/sécurité et aux interactions avec nos fournisseurs ou nos clients. »

La question RSE (pour Responsabilité Sociétale des Entreprises) est arrivée dans les conversations au début des années 2000, et les entreprises ont commencé à s’y intéresser au tournant des années 2010. Les métiers liés sont donc très récents. « Je suis habituée à créer les postes où je travaille », confie Anne, qui met en avant ses missions et leurs modalités : « m’adapter à la culture de l’entreprise, mais aussi aux évolutions réglementaires en matière de RSE, puisqu’effectivement c’est un enjeu récemment mis en valeur et intégré par les entreprises. »

La RSE touche les conditions de travail au plus près. « Par exemple, on a installé ces derniers mois des tables élévatrices avec mise à niveau automatique, pour limiter le port de charges et faciliter les gestes et postures au poste de travail. Auparavant, le personnel de production devait se baisser et porter des bassines lourdes. Maintenant, ils n’ont plus qu’à les faire glisser. » Un autre exemple est celui d’un chariot porte-bobines : il permet de déplacer les bobines de films (plus de 10kg) et améliore les conditions de travail.

La RSE, joli gadget ? « Non, très loin de là. Même s’il me faut parfois être pédagogue, je mets en avant les vrais enjeux de la RSE chez Schaal : l’idée derrière tout ça, c’est de fédérer et fidéliser nos collaborateurs autour d’un vrai projet d’entreprise. » Et si Anne reconnait qu’à son arrivée, certains ont pu être un peu dubitatif, elle n’en reconnaît pas moins une touchante fierté à évoquer les messages régulièrement reçus, après différentes actions : « les mercis sont ce qu’il y a de plus fort et de plus gratifiant. Je reçois parfois des messages de reconnaissance qui me touchent beaucoup. » Et de pointer deux temps forts de l’année écoulée : la journée de la QVT et la journée de Noël : « on a eu le sentiment de créer de vrais moments de partage et de convivialité en recentrant sur l’Humain. »

Enfin, Anne met en avant le rôle des clients, là encore de façon pédagogique, par l’exemple. « Nous avons mis en place le réemploi de certains emballages pour expédier nos produits aux clients – avec leur accord – en réutilisant les cartons de nos fournisseurs. Tout en nous assurant que la qualité des envois demeure la même. Nos clients ont adhéré à cette démarche qui contribue à diminuer la part de cartons utilisés. »

Faire changer les habitudes, ou, tout du moins, les questionner pour évoluer, voici le credo de Anne. « Mon poste, dit-elle, peut se résumer à questionner les habitudes de travail et semer des petites graines « RSE » dans les esprits de chacun pour bâtir une stratégie d’entreprise durable. »

 

Le questionnaire de Schaal

Si le chocolat était un film ?

Ce ne serait pas un film. Mais cette publicité pour de la mousse au chocolat, avec le petit garçon qui accuse son poisson rouge d’avoir tout mangé… « Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice ! »

Si le chocolat était une chanson ?

Un classique, bien sûr. Un plaisir d’enfance : Cho Ka Ka O de Annie Cordy.

Si le chocolat était un personnage ?

Maurice le poisson rouge de la pub, bien évidemment (dans un grand rire).

Quelles sont les valeurs particulières de Schaal

Je dirais cette réactivité ultra forte qui est la nôtre, chez Schaal. Notre spécificité, aussi. Et cette polyvalence dans notre proposition commerciale.

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